un petit tour...

d'abord au potager de derrière le bassin de récupération d'eau.

sur la clôture

un Pois de senteur "Macutana" introduit en Angleterre avant 1700 et très parfumé

et une Mina lobata

 devant la terrasse sur le muret dont on ne voit plus du tout les pierres,
il fauudrait que je les dégage un peu

sur le muret on y voit la Gaura lindhiemeri , un Eucomis bicolor et le rosier Gruss an Teplitz

Le jardin de Val Maubrune dans la Creuse.

En passant par Guéret nous ne pouvions manquer de visiter le jardin de Val Maubrune que Sophie décrit si bien dans son blog "Le jardin c'est tout".

Il est situé dans un magnifique vallon ombragé où les plantes jouent avec le soleil.

Quelques mots sur le jardin

   

       Ce jardin est le fruit de presque 30 ans d'expériences dans plusieurs jardins.

Environ 1000 espèces le composent .

Arbres et arbustes en forment l'ossature et une protection contre le vent. Les vivaces tapissent le sol.

La terre y est argileuse, les innondations possibles lors de longues et fortes pluies mais l'eau se retire rapidement .

 C'est un jardin à l'allure un peu sauvage En effet je garde les plantes sauvages qui m'arrangent, par exemple: les reines des prés, des graminées, du lamier pourpre , du fusain, du troène, du sureau . . . Et j'en ai aussi rajouté, évidemment, jamais des espèces protègées et que des plantes susceptibles de se plaire dans cette terre.

Tout cela pour avoir le maximum de biodiversité afin de  favoriser les insectes  et les oiseaux  et parce que j'ai toujours été passionnée de botanique.

 Il est  en perpetuel mouvement puisque je n'hésite pas à déplacer ou éliminer des plantes.

J'essaye de connaitre au mieux les besoins des plantes dans leur milieu naturel, et ce sont les différents biotopes du jardin qui ont guidé mon choix des plantes.

Dans cette terre riche , j'avais planté beaucoup d'arbres et d'arbustes sans me douter qu'ils deviendraient plus grands qu'ailleurs. Il parait que c'est la meilleur terre de la région. Je connais des jardins où les dimensions des mêmes espèces sont bien plus réduites et de ce fait on peut en planter plus. Il faut quand même que j'admette que j'avais planté trop serré, ce qui arrive souvant, lorsqu'on est atteint comme moi de "plantationnite" aïgue.

J'ai aussi fait pas mal d'abérrations, comme par exemple, planter un hêtre pourpre qui était vraiment trop grand pour notre jardin.
 Au bout de vingt ans,nous avons vraiment du défricher le terrain et faire des sélections afin de respirer un peu et d'avoir plus d'ensoleillement.
Nous n'utilisons pas de produits chimiques sur les plantes ni sur le sol et avons notre compost ce qui est indispensable , afin de réduire nos déchets par un recyclage naturel et d'enrichir la terre.

Comme vous pouvez le voir sur le plan, le jardin est agencé en promenade à travers de nombreux petits espaces.

voici le plan du jardin (4000m2)

le campagnol

Avec tous les végétaux ( pommiers , rosiers, cornouiller kousa, hortensia, vivaces... ) que les campagnols ont grignoté j'aurai pu replanter un autre jardin.

pour les déterminer voici un site interressant 

 LA BIOLOGIE DU CAMPAGNOL

Hé non, il y n'y a pas qu'une espèce de campagnol  mais plusieures qui vivent dans le même écosystème .

Voici les deux principales: le plus grand, le campagnol terrestre , "Arvicola terrestris " ou rat taupier et le campagnol des champs "Microtus arvalis "

Pour les attraper, j'ai d'abord utilisé des pièges à pinces et avec appat ( carotte). La premiére année j'en avais attrapé 43, ce qui était formidable.

Les années suivantes je n'y arrivais plus , soit les campagnols repéraient les pièges soit les pièges se dérèglaient. J'étais très découragée d'autant plus que les plantes se faisaient grignoter de plus belle tant et si bien que je n'osais plus en acheter .

J'ai alors planter les rosiers dans des grillages et réfréné mes achats. Un jour de très forte attaque , j'ai même craqué pour les poisons et le lendemain un hérisson est mort après avoir avalé un campagnol qui venait d'ingurgiter du blé empoisonné , la honte totale.

En 2007, j'ai découvert les piéges topcat suisses (ils ont un site internet) qui sont efficaces et faciles à mettre en place, mais assez chers car entiérement en inox et fabriqués de manière artisanale. Maintenant , presque à chaque fois que je met le piége en place, j'en attape un. Bon il faut quand même les contrôler tous les jours et surtout trouver les bons endroits pour les mettre en place.

Nous avons aussi deux chat qui me donnent un coup de main..

Nous avons toujours eu des chat mais je ne les nourrissaient pas trop , de peur qu'ils ne chassent pas et donc ils ne restaient pas chez nous. Je sais maintenant qu'il faut bien les nourrir afin qu'ils restent dans les parages.

 Nous comptons aussi sur le renard qui est un grand prédateur de campagnol et qui vient souvant faire un petit tour dans le jardin.

Les rapaces aussi viennent en prélever.

Comme j'aimerais voir au travers de la terre pour me rendre compte de ce qui se passe réellement là en- dessous !

et vous? quelles sont vos expériences avec ses petites bêtes?

un petit tour dans la partie rose

le rosier "Ingrid Bergman", le polygonum amplexicaule "Orange Field", une hémerocale brun orangé

                le rosier "Westernland", le rosier "Honirine de Brabant", le phlox "Dusterlohe"

                                 Honorine de brabant  rose de bourbon remontante crée en 1840
                                                                    au parfun délicieux

 le lagerstroemia commençait à griller au soleil, alors je l'ai mis à l'ombre à partie de 13h  et je trouve que sa couleur rehausse les plantes autour de lui.

et maintenant dans le jardin du soir

cette année il me manque les girofflés oranges, je croyais qu'elles allaient fleurir car elles avaient passé l'hiver mais elles sont mortes et les semis spontanés ne se sont pas bien dévellopés

pour en avoir il faudrait que je fasse des semis le printemps prochain

je n'ai pas non plus remis de tournesol ni de capucine afin d'essayer d'autres plantes

arrivée par le nord

puis on tourne à gauche

puis on passe devant le massif

 et on reviens vers le nord
la coupure entre le chemin et l'herbe est trop brutale, je rajouterais quelques dalles cet hiver.