Aujourd'hui il pleut et c'est très bien,
alors je vais vous parler du poirier qui a occupé une bonne partie de mes pensées cet hiver
je vais montrer les différentes étapes de sa vie
en 1993 on voit à droite deux tiges grèles de
'Toby tristam' et juste derrière le banc
'Paul's Himalayan Musk'
2010
on distingue nettemant la masse de rosiers qui brille au soleil
la photo étant prise d'en haut, l'arbre ne parait pas aussi grand .
été 2010 c'est vraiment là qu'on se rend compte de la monumentalité de la chose
on dirai un paquebot
on sent bien la masse oppressente et je sais que cela ne peut pas durer et qu'il faudrait faire quelque chose ,comme l'élaguer par exemple, mais qui voudrait rentrer dans ces lianes dangereuses!!!
comme je vous l'avais déja montré cet été
la nature fait bien les choses et une immense branche a craqué.
nous coupons et enlevons autant que nous pouvons les tiges piquantes afin de permettre à l'élageur de monter dans l'arbre
on voit bien , tout en haut de l'arbre, les restes de rosier que nous n'avons pas réussi à tirer
faut-il l'enlever totalement ou garder une espèce de totem?
je n'ai pas pu me résoudre à la premièr option
le tronc étant magnifique avec en plus
étant donné que toutes les plantations du dessous se retrouverons au soleil ,
ne sachant pas comment réagira l'arbre à la taille,
j'ai beaucoup réfléchit.
Pour ombrer, je pensait d'abord planter un acer rubum,ou un nissa silvatica,
finalement j'ai opté pour des arbustes
un chionanthus retusus qui était au fond du jardin , un cephalanthus trouvé dans une pépinière du coin , un sambucus aussi pris dans le jardin mais rien n'est définitif je me donne une année d'observation pour changer d'avis.
je vais essayer de refaire grimper les rosiers (si,si )
s'ils le veulent bien après leur presque anéantissement
c'est vrai qu'après ces trois hivers froids je peut dire que Toby T. et Pauls H. font partis des rosiers ayant le moins souffert