lundi 19 mars 2012

le grand poirier et ses rosiers lianes

Aujourd'hui il pleut et c'est très bien,
 alors  je vais vous parler du poirier qui a occupé une bonne partie de mes pensées cet hiver
je vais montrer les différentes étapes de sa vie

en 1993 on voit à droite deux tiges grèles de 'Toby tristam' et juste derrière le banc  'Paul's Himalayan Musk'

2010
on distingue nettemant la masse de rosiers qui brille au soleil 
la photo étant prise d'en haut, l'arbre ne parait pas aussi grand .


été 2010 c'est vraiment là qu'on se rend compte de la monumentalité de la chose



on dirai un paquebot

on sent bien la masse oppressente et je sais que cela ne peut pas durer et qu'il faudrait faire quelque chose ,comme l'élaguer par exemple, mais qui voudrait rentrer dans ces lianes dangereuses!!!



comme je vous l'avais déja montré cet été
la nature fait bien les choses et une immense branche a craqué.


nous coupons et enlevons autant que nous pouvons les tiges piquantes afin de permettre à l'élageur de monter dans l'arbre 

on voit bien , tout en haut de l'arbre,  les restes de rosier que nous n'avons pas réussi à tirer


faut-il l'enlever totalement ou garder une espèce de totem?
je n'ai pas pu me résoudre à la premièr option
le tronc étant magnifique avec en plus



étant donné que toutes les plantations du dessous se retrouverons au soleil ,
ne sachant pas comment réagira l'arbre à la taille,
 j'ai beaucoup réfléchit.
Pour ombrer,  je pensait d'abord planter un acer rubum,ou un nissa silvatica,     
 finalement j'ai opté pour  des arbustes
un chionanthus retusus qui était au fond du jardin , un cephalanthus trouvé dans une pépinière du coin , un sambucus aussi pris dans le jardin mais rien n'est définitif je me donne une année d'observation pour changer d'avis. 
 je vais essayer de refaire grimper les rosiers (si,si )
s'ils le veulent bien après leur presque anéantissement
c'est vrai qu'après ces trois hivers froids je peut dire que Toby T. et Pauls H.  font partis des rosiers ayant le moins souffert
 'Wending Day' que j'aimais beaucoup est mort l'hiver dernier.

19 commentaires:

  1. sacré équilibriste...! a voir... la suite a la belle saison.
    a+@
    mp

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. en effet m-pierre, c'est vraiment impressionnant de le voir faire, c'est un vrai métier!

      Supprimer
  2. en effet, c'était une belle bête !!! Les lianes vont regrimper bien vite !!! ^^

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. je ne sais pas encore il faut voir s'ils veulent bien pousser vu qu'il ne rete plus grand chose,suspens...

      Supprimer
  3. C'était pourtant superbe ! Mais je suis sûre que tu réussiras à habiller ce totem, comme tu l'appelles, et la scène sera à nouveau magnifique !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. on verra,en tout cas c'est stimulant de devoir recréer!

      Supprimer
  4. Coucou Brigitte!
    Je n'aurais jamais pu imaginer qu'un poirier puisse devenir aussi grand! Il faut dire que j'ai grandi au milieu des vergers de mes grand-parents en Vendée, et évidemment tous ces poiriers étaient strictement taillés pour produire.
    La photo où l'on voit le poirier tout fleuri par les rosiers est magnifique, quel dommage qu'il se soit cassé, mais évidemment pour l'entretien, ce 'était pas facile. J'ai utilisé de la même façon un vieil abricotier mort pour faire grimper une glycine, aujourd'hui, c'est un arbre-Glycine!
    Bonne soirée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. coucou Joelle
      si,si ça existe et le mien est petit par rapport à tous les poiriers du village.Derrière chaque grange il y en avait un ,certains ont été abattu pour cause de danger ces dix dernières années ,ils étaient presque deux fois plus grands avec de grosses poires.Le mien a de toutes petites pour faire du schnaps!

      Supprimer
  5. Un rosier 'paul's Himalayan Musk' doit arriver prochainement au jardin.
    Je pense le planter au pied d'un noyer d'une cinquantaine d'années. Quand je vois où en est arrivé ton pauvre poirier, j'espère ne pas faire une bêtise.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. je pense que sur un noyer de 50 ans,il y a peut-être moins de risques,cela va sûrement être magnifique!!!

      Supprimer
    2. Blandine,je viens d'aller sur ton blog,j'avais loupé quelques articles!!
      je viens de voir ton noyer je ne voudrais pas te décourager mais il faut savoir qu'il risque au bout de vingt d'être étouffé quand même si tu le laisse faire! Bon pour 50ans il ne parait pas gros le noyer, comme ta terre est pauvre le rosier ne sera peut-être pas trop fort non plus,en tout cas pas autant que le miens car ma terre est très riche.
      Bonne chance et beau spectacle!!!

      Supprimer
  6. Il y a quelquechose de triste dans tout cela..
    On assiste grâce aux 1ères photos à la création d'un tableua magnifique et puis patatras..
    Je me rappelle très bien lorsque tu nous avais expliqué dans un article ce qui s'était passé..
    Le jardin est une création permanente donc il ne faut pas se retourner en arrière j'imagine..
    Tu as à créer un nouveau tableau, qui sera j'en suis certaine aussi beau!
    Bises
    sophie

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. je n'avais qu'à agir plus tôt,.
      mais cela est plus facile à dire qu'a faire!!!
      En effet rien n'est figé dans un jardin
      Même dans des jardins anglais ils ont dû abatre des grands arbres recouvert de rosiers.Je crois qu'il y a vings ans,on n'avait pas beaucoup de recul.
      mais maintenant je vais avoir un nouveau jardin à aménager!!!

      Supprimer
  7. Effectivement toutes ces roses devaient être lourdes à porter par le poirier, mais Dieu que c'était beau. Mais en les taillant soigneusement chaque année après la floraison, tu devrais arriver à contrôler la situation,non ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. en effet le poid était énorme!!
      je vais essayé d'être maître de la situation cette fois, cela devrait être plus facile, encore faut-il que les rosiers veulent bien redémarer!

      Supprimer
    2. oups,je viens de faire deux fautes horribles!!

      Supprimer
  8. Oui, vraiment, c'était magnifique...la puissance de la Nature ! Je pense que le poirier sera à nouveau vite colonisé; à voir comment sera cet espace au fil des saisons, mais je suis sure que tu sauras bien en tirer parti.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. il me tarde de voir l'évolution de cet endroit mais je pense qu'il va falloir une année d'observation avant de trop planter tout de suite.

      Supprimer
  9. C'est un très grand poirier. Je n'en ai jamais vu. Cela doit être superbe dans un jardin.

    RépondreSupprimer